2012-07-28 - Florac - Anduze/Lézan (Jour 5)

Publié le par Le Siem

Au camping municipal, la nuit s'est bien passée, et l'orage annoncé a été peu violent, du coup bon sommeil et levé à 6 h 30, un peu humides tout de même : le linge étendu est encore trempé, donc finira de sécher sur les vélos ou sur l'un de vos auteurs.

 

Le départ se fait sous une légère pluie, qui persiste et transforme le chargement de Fabien en tortue ninja verte, et laisse le mien à la merci d'une grosse saucée (le duvet d'oie). En même temps, ça monte, donc c'est pas plus mal d'être humide. Malgré cette fraicheur et cette humidité, on est trempés de sueur par l'effort, au moins comparable à la montée de la Barque d'hier !

 

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Certaines montées ont raison de la santé mentale de certains cyclistes

Même si celui-ci est plutôt à cheval sur les principes d'effort et de mérite !

 

Nous nous arrêtons à mi-chemin de la montée, car le temps est brumeux, on se croirait chez un de nos plus fidèles commentateurs, presque dans les Ardennes quoi !

 

Là, un site paléonthologique nous permet de découvrir des traces de dinosaures laissées dans la roche il y a quelques millions d'années (presque le même nombre que celui de nos fans).

 

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Site paléontologique de Saint-Laurent-De-Trêves

Un exemplaire de basketus vietnamus

 

 

Nous avons aussi rencontré un chercheur, l'émérite professeur F. O. de l'Académie de Bédoin, qui suite à une thèse de 28 ans, expose sa théorie sur l'existence d'un dinosaure homosexuel : le tripotanus. Cet animal aurait eu un comportament assez gai, et très ouvert aux autres dinosaures, et il aurait été peu poilu.

 

Nous voilà donc repartis pour un col à 1022, le col des Faïsses, on vous raconte pas la montée, peut être pire que celle de la veille à la Barque, donc arrivés en haut, on en avait vraiment plein le ... !

 

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Le col des Faïsses

Le temps couvert, la route humide, mais des monts sur plusieurs plans !

 

 

Heureusement s'en suit une descente dans la corniche des Cévennes, magnifique paysage, et vue imprenable sur les monts alentours, dont l'imposant Mont Aigoual, surmontée de ses antennes relais qui le distinguent des autres.

 

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La corniche des Cévennes, début de la descente après le col de Faïsses

 

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Au dernier plan, la Mont Aigoual

 

On se prend une bonne vitesse jusqu'au village de Betty Boop, le Pom Pom Pidou (Le Pompidou). Achat du repas, et discussion avec les autochtones qui nous expliquent qu'il n'y a plus de cèpes, on se dit que cèpes à grave, mais cèpes un peu dommage !

 

Montée puis repas sous la chataigneraie, très fournie en humus et en champignons, mais pas les bons ;-(

 

Pas de sieste pour aujourd'hui, c'est reparti à 14 h pour de la quasi-descente continue, après l'ascension du col de l'exil (on a trouvé personne), et le col Saint Pierre (sur lequel quelqu'un a bati son église, je crois, bien qu'il n'y ait pas de vestiges ici).

 

Là on attaque la descente la plus rapide et sinueuse du séjour vers Saint-Jean-du-Gard. C'est donc calcul de trajectoire, équation de masse, comme un pilote de 600 quoi ! Certaines voitures sont peu prudentes, on les rattrape souvent dans les virages, mais heureusement pas de crevaisons, car avec une pointe de 66 km/h et une moyenne de 45, ça décoiffe !

 

Arrivés en bas, fin de l'ivresse de la vitesse, et on se rend compte que l'un des lascars avait oublié son casque, qui pouvait au choix :

1) se décrocher de la selle arrière et venir se fracasser sur les roues du suivant ;

2) manquer de faire son office en cas de chute dudit conducteur l'ayant oublié.

 

800 mètres plus bas donc, direction Saint-Jean-du-Gard à 5 kilomètres. Arrivés dans le village, on se pose au Café de l'Univers, et on commande des sirops (si, c'est vrai, on se rappelle de l'expérience de la bière et de la montée pour rejoindre le camping de Palhères).

En terrasse, Fred récupère un message de ses amis qui passent par Florac de retour de vacances en Corrèze. Rendez-vous est pris pour Anduze, vu qu'il n'est que 15 heures 30 et qu'Anduze n'est qu'à 14 kilomètres.

Après les sirops, on s'envoie les 14 kilomètres, relativement en descente, vers Anduze. On passe à l'OT, et là, pas de camping dispo (ça faisait longtemps), sinon à Lézan à 7 kilomètres. On se félicite de la décision de ne pas avoir pris notre bière quotidienne, et on rappelle lesdits amis, le camping, puis on file pour Lézan, non sans avoir croisé un cyclotouriste anglais venant de Montpellier et avoir rempli nos camelbag vides au robinet sur la place de la Mairie.

 

Arrivés à Lézan, tandem douche puis piscine, en attendant Guillaume et Mélodie.

 

Décision est prise de prendre l'apéritif puis de manger ensemble au restaurant du camping, avant départ de nos amis pour Avignon et dodo pour nous, dans un emplacement de rêve : à la croisée des chemins, à l'angle des sanitaires ("c'est l'emplacement pratique car il y a de l'ombre" dixit la responsable du camping), aussi à 23 h 30 on a du se lever deux fois pour virer des enfants qui jouaient au diabolo sur notre emplacement. On imagine ce que doivent supporter les instits toute l'année : si vous en connaissez, plaignez- les !

 

Ciao ! Dodo ! Orage, d'où impossiblilité de notre réunion de concertation du comité de rédaction de ce blog, reporté à deux mains (avec et sans jeu de mots, puisqu'un ordinateur nous attendra demain, donc fini le tapotage sur iPhone, vive le clavier).

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M
Ah ah ! J'étais sûre que les diablotins du camping allaient vous tenir compagnie une partie de la soirée ... Il se pourrait même qu'il l'aient fait exprès après réception d'une commission ! Mais<br /> dans tous les cas, promis ça n'était pas nous ! ;-) Mélo.
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M
Je reprends mon souffle là... Quel suspense !!! C'est haletant... Presque mieux qu'un Frédéric... Dard !!!<br /> La montée sera-t-elle possible après tout ce sirop ? Les dinosaures attaqueront-ils nos deux héros ? Le camping sera-t-il ouvert ?<br /> <br /> Je donnerais ma main à couper (façon de parler) que cette aventure sera portée à l'écran par James Cameron en 3D !!!
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