2012-07-27 - Palhères - Florac (Jour 4)
Ce matin :
Il est 5 heures, la pluie s'éveille !
Il est 5 heures, tant pis si t'as sommeil.
Le tic tic frappe la toile de tente, il faut bondir de son duvet !
Il est cinq heures !
Et retirer le linge qui sèche pour ne pas être dans la dèche !
Il est cinq heures (et quart)!
La pluie s'arrête !
Donc on plie tout bien humide et on enfile les chaussettes et le tee-shirt bien frais ;-(
Record battu, opérationnels à 7 h 40.
Aujourd'hui, choix d'une étape de montagne : de 700 mètres à 1450 mètres au Mas de la Barque, le tout en 11 km avec des pentes à 13 - 14 %.
Petite idée de la pente
"La route est droite mais la pente est forte" (Monfreid)
Ascension difficile (mal aux fesses, demain c'est décidé, on remet la selle, le tube de l'été nous a gonflés). Par contre super paysage au fur et à mesure de la montée. On arrive.
Le Mas de La Barque est une ancienne station de ski réhabilitée en gîtes et en station d'été. À faire à tout prix. Au bar (du café, qu'alliez vous penser, il n'est que 10 heures) on nous conseille de prendre une piste qui fait les crêtes jusqu'à Le-Pont-De-Montvert (de terre, la piste).
Fabien, sur la piste, en descendant du Mas de la Barque vers Le-Pont-De-Monvert
Paysages somptueux de moyenne montagne, vaches qui rient et paissent (quoique fines) avec bonheur l'herbe dans un cadre préservé (Nous sommes dans Parc National des Cévennes).
13 heures, on arrive au Pont de ton verre de rosé, après une crevaison de Fred dans une descente plus que dangereuse (ravin de la mort qui tue en bord de route) à 60 km. On s'attable à un restaurant, les mains pleines de cambouis et de la poussière de la piste. Après un lavage au savon, on prend une assiette cévenole et un quart de rosé pour nous remettre de nos émotions.
Le-Pont-De-Montvert
Pas de sieste, ni de baignade. À 15 h, nous voilà repartis pleins d'entrain (à reculons, et avec l'envie de roupiller, en fait) en directin de Florac. On attaque une montée qui se transforme vite en 15 km de descente dans des gorges, toujours profondes par rapport à la route, pour passer de 1000 m d'altitude à 500 environ. Le bitume fond sous notre vitesse et un peu aussi du fait de la chaleur.
On arrive à Florac et là en deux deux, emplacement au camping municipal à 8,50 € pour deux TTC, dépose des sacs et visite de Florac, sous-préfecture de la Lozère.
Florac : les sources du Tarn
Ville magnifique, bière appréciée, courses effectuées.
Ce soir au menu : tomates aux crevettes et mozzarella, pâtes aux émincés de poulet sauce aux cêpes des Cévennes accompagnées d' un Merlot AOC local, un régal. Seul fausse note à ce presque parfait diner, la pluie interrompt notre repas par intermittence, nous donnant un avant-goût de la nuit humide que nous allons passer, ponctuée d'éclairs et de tonnerre annoncés.
Aujourd'hui, encore 60 bornes avalées, montées puis dévalées ! Si nous n'avons pas été submergés ou grillés, direction Saint-Jean-Du-Gard demain.